L’église est dédiée à Sidoine Apollinaire, évêque de Clermont au Ve siècle, qui à l’époque, possédait une villa à Aydat

La construction de l’Église remonte au XIIIe siècle, elle est cependant fortifiée au XVe siècle par l’adjonction de quatre tours, une au nord et trois au sud.
Le clocher-porche date du XIXe siècle

Elle a été classée monument historique le 4 août 1970, dans son intégralité. 

Église St-Sidoine Aydat © Mond’Arverne Tourisme

Elevé face à l’église, au bord de la route, ce calvaire présente une partie originale, mi-calvaire, mi-fontaine.  

Elle se compose d’une fontaine au bassin polygonal, surmonté de trois socles
le socle principal, au centre, percé de deux robinets d’approvisionnement du bassin, supporte une croix.  
– les socles latéraux, plus petits, supportent les statues de la Vierge et de Saint-Jean. Un dragon ailé à la queue enroulée autour du fût de la croix, crache l’eau par sa gueule.  

Cette eau est recueillie dans une vasque supportée par un personnage accroupi, et retombe ensuite dans le bassin.  

Cette œuvre a peut-être été réalisée par Channeboux, sculpteur de Volvic

📍 18 route de Saint-Amant, 63970 Aydat

Les branches supérieures de cette croix du XVIe siècle se terminent par des fleurons à feuillages.
Sur l’une des faces, le Christ est encadré par un nimbe polylobé à quatre redents occupant les quatre angles formés par les bras.
Le fût cylindrique est séparé de la tête par un bracelet cylindrique orné de figures. 

📍 Route de Cournols, 63970 Aydat

D’une hauteur de 4,75 m avec une masse approchant les 15 tonnes, ce monolithe, est l’un des plus grands d’Auvergne. 
Quand le menhir était couché, il a longtemps servi de reposoir pour les convois mortuaires qui y déposaient le cercueil le temps que le prêtre récite les prières liturgiques, avant de repartir vers l’église de Saint-Julien. 
Resté couché sur le sol pendant plusieurs siècles, celui-ci fut redressé en 1991. 

La Chapelle Notre-Dame de la Serre à Rouillas-Haut est formée d’un seul volume extérieur. Vous pourrez remarquer la présence d’une génoise et d’un petit clocher métallique.  
A l’intérieur l’édifice est voûté, le sol est pavé d’éléments de terre cuite et des pierres de taille en andésite encadrent les ouvertures, ce sont les seules visibles car le reste de la maçonnerie est enduit. 

 

Le comte de Montlosier (1755-1838) est une figure auvergnate marquante de son époque. Il était un homme politique français. 
Ses colères contre les hommes de son propre camp le rendent inclassable et cachent une pensée profonde et innovatrice qui a posé les fondements d’une droite moderne, dépassant le cadre strict de la Contre-Révolution.

Nombre : 7

La plupart des lavoirs datent du XIVe siècle, où l’Etat décide de courir à 30 % les coûts de construction des lavoirs communaux, au moment où la conscience collective s’éveille concernant l’hygiène : le lavage du linge ralentissant la propagation des maladies telles que le choléra, la rougeole ou la variole.  

Cependant, le lavoir n’était pas qu’un espace d’hygiène, mais avait une fonction sociale importante.
En effet, les femmes pouvaient se réunir et discuter, sans la présence des hommes qui étaient d’ailleurs interdits ! 

Nombre : 40 

Classées dans la famille « patrimoine Religieux« , les croix présentent sur la commune d’Aydat sont multiples et toute différentes, en fer forgé, ou encore en pierre. 

Contrairement à ce que l’on peut penser, elles n’appartiennent pas exclusivement à la commune et certaines sont détenues par des habitants !  

Il existe plusieurs types de croix :  

Croix de carrefour / de direction : se trouve en bordure de chemin, elles étaient très répandues au Moyen-Age, elles étaient placées dans le but de christianiser les lieux, mais aussi afin de guider et protéger les voyageurs sur les chemins de pèlerinage ; 
Croix de défunts
Monument aux morts : fonctions mémorielles ; 
– Croix de missions : placées à l’époque où il fallut restaurer la pratique religieuse ; 
– Croix de limite : signalant l’entrée ou la sortie d’un village, ou délimitant des propriétés. 

Nombre : 15 

Le four à pain existe depuis des milliers d’années, on en retrouvait dans les villages, lieux-dits et quartiers. Ils étaient à l’époque un lieu convivial de rassemblement des villageois qui s’y rassemblaient pour cuire pain et repas.  
Aujourd’hui encore, dans certaines régions, allumer le four à pain est un évènement, souvent suivi d’une fête de village ! 

Le saviez-vous ?  
Plus récemment dans l’histoire, lorsque les gens utilisaient le four à pain commun ou celui du boulanger, ils y apposaient une marque de propriété ou un signe de reconnaissance grâce à une « marque à pain » afin de distinguer leur production de celle des voisins ! 

Nombre : 7

Les lavoirs-fontaines sont des fontaines avec un ou plusieurs plans de travail permettant à l’époque de laver le linge. 

Tout comme les commerces et l’église, les fontaine-lavoirs étaient autrefois des éléments importants de la vie sociale : c’était là que les femmes se retrouvaient les jours de lessive et qu’on se rencontrait en venant puiser de l’eau.

Nombre : 16

Nombre : 2
 
La notion d’abreuvoir recouvre à la fois un lieu où l’on mène les animaux pour les faire boire, ainsi qu’un contenant, plus ou moins important, dans lequel s’abreuvent les animaux des plus petits aux plus grands. 

Nombre : 2

Un premier pont se situe à Veyreras, l’autre au Lot.

Nombre : 2

Un four à charbon est un type de four qui utilise le charbon de bois comme principale source de chaleur.

Ils présentent de nombreux avantages par rapport aux autres types de fours, notamment : 
– leur capacité à atteindre des températures plus élevées ;
– leur répartition uniforme de la chaleur ; 
– et leurs propriétés de rehaussement de saveur.